La dermatite atopique essentiellement observée dans la population pédiatrique (entre 10 à 20 % des enfants) nécessite également quelques précautions en milieu scolaire surtout chez le petit enfant. Le prurit fréquemment rencontré dans l’eczéma a souvent des conséquences sur la vie quotidienne et scolaire de l’enfant. Il peut le rendre nerveux, irritable, favoriser les lésions de grattage et la surinfection entraînant des absences scolaires plus fréquentes. Le rôle du médecin est alors d’apaiser ces démangeaisons, de trouver la cause des poussées aiguës déclenchées par des phénomènes allergiques (pneumallergènes ou aliments), infectieux, psychologiques, etc.
Il est, là aussi, impératif que l’environnement de l’enfant, ses activités soient adaptées à cette pathologie. La dermatite atopique peut être un frein par exemple à la pratique d’un sport comme la natation en piscine où, très souvent, la douche et l’application de crème émolliente après la séance ne sont pas respectées. Les établissements scolaires proposent également de plus en plus souvent des séjours en montagne ou séjours linguistiques. Le PAI et les protocoles d’application de crème émolliente ou de dermocorticoïde en cas de poussée doivent accompagner l’enfant. Les séjours linguistiques de plus en plus d’actualité nécessitent également des mesures de précaution particulières (choix d’une famille qui connaît les allergies de l’enfant et sait les gérer), rédaction d’une ordonnance avec les médicaments sous nom DCI avec l’attitude à adopter en cas d’urgence. Pour le bien-être de l’enfant allergique, il est absolument nécessaire qu’il y ait une bonne collaboration entre l’enseignant, le monde médical et les parents.
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