LE TRAITEMENT INTENSIF antirétroviral HAART se révèle cardio-protecteur au long cours chez les enfants séropositifs pour le VIH, selon une étude des National Institutes of Health. Au début des années 1990, avant la généralisation du traitement HAART associant 3 à 4 molécules, les petits patients séropositifs n’étaient pas traités ou alors par un seul antirétroviral. Si de nombreux enfants présentaient une maladie cardiaque chronique et que l’insuffisance cardiaque était en cause dans 25 % des décès avant l’âge de 10 ans, les effets liés au virus lui-même et aux antirétroviraux sur le système cardio-vasculaire n’étaient pas complètement compris.
L’étude a comparé trois groupes, le premier d’enfants traités par HAART (n=325), le second d’enfants exposés mais non-infectés par le VIH (n=189) et le troisième d’enfants séropositifs issus d’une cohorte pédiatrique de référence (P2C2-HIV) (n=70). La fonction ventriculaire gauche (VG) mesurée à l’échographie était moins bonne dans le groupe historique par rapport au groupe HAART et à celui non infecté. Les enfants séropositifs ayant un taux faible de CD4 et une charge virale élevée présentaient de plus mauvais résultats pour les paramètres VG. Le traitement antirétroviral intensif était associé de plus à une fonction cardiaque plus stable sur le long cours.
JAMA Pediatr, publié en ligne le 22/04/13.
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