Un faible poids de naissance ainsi que la prématurité, sont des événements pathologiques qui perturbent le développement du rein fœtal et aboutissent à une réduction du nombre final des néphrons. Cela a été associé à un risque accru à long terme d’HTA, de protéinurie et de maladie rénale. Il faut savoir aussi que ces pathologies peuvent être aggravées en cas de prise rapide et importante de poids de l’enfant pendant l’enfance et/ou l’adolescence. Les taux de prématurité et de faible poids de naissance sont respectivement de 15 % et de 9,6 % (à l’échelle mondiale).
Dans un souci de prévention, Valerie Luyckx et coll. (Canada) plaident pour que l’on porte une attention particulière à « l’optimisation de la santé maternelle et de la nutrition du nourrisson et des enfants, pour atténuer ce cycle délétère, et réduire le poids global de l’HTA et des insuffisances rénales dans le futur. »
Le poids de naissance et la prématurité sont des éléments dépendants de la nutrition et l’état de santé de la mère avant et pendant la grossesse. Mais il est aussi montré que le propre poids de naissance de la mère a une incidence sur celui de l’enfant et sur la survenue d’une prématurité. Aussi, « les effets d’un programme de prévention peuvent se révéler transgénérationnels », soulignent les auteurs.
The Lancet, 31 mai 2013
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