Une alimentation trop grasse de la mère durant le 3e trimestre de grossesse prédisposerait l’enfant à devenir obèse et diabétique, suggère une étude publiée dans Cell (Vogt et col, 24 janvier) et conduite sur des modèles souris de programmation métabolique. Elle démontre en effet qu’exposer les souris mères à une alimentation trop grasse pendant la période de l’allaitement prédispose à vie les souriceaux aux troubles métaboliques, en raison d’anomalies permanentes du circuit hypothalamique de la mélanocortine qui régule le métabolisme énergétique et glycémique. Plus précisément, l’hyperinsulinémie créée par l’alimentation grasse réduit la formation des projections axonales des neurones, anorexigènes et orexigènes, du noyau arqué. Or ces projections se forment chez l’humain lors du 3e trimestre de grossesse, période au cours de laquelle se développe le diabète gestationnel. C’est dire l’intérêt à ce moment en particulier d’un dépistage des troubles du métabolisme glucidique et d’un traitement bien contrôlé, pour l’avenir de l’enfant à naître aussi.
Alimentation maternelle et obésité de l’enfant
Plaidoyer pour un dépistage des anomalies métaboliques gestationnelles
Publié le 18/12/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9375
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