Les récepteurs aux odeurs présents sur la muqueuse nasale permettent d’identifier… les odeurs. Portés par des cellules neuroendocrines pulmonaires (les PNECs), ils pourraient être responsables de l’hypersensibilité aux allergènes et de l’hyperréactivité bronchique d’un patient souffrant d’un asthme ou d’une BPCO. Ces cellules, rapporte le Journal of Respiratory Cell and Molecular Biology, fonctionnent en effet comme des sentinelles spécialisées dans la reconnaissance et la protection vis-à-vis des molécules irritantes ou toxiques venues de l’environnement extérieur. À leur contact, elles sont capables de déclencher une réponse physiologique rapide, via la sécrétion de neuromédiateurs.
Les voies aériennes de patients atteints de BPCO paraissent d’ailleurs plus riches en récepteurs olfactifs. Ce sont de potentielles cibles thérapeutiques : des "bloqueurs" de récepteurs olfactifs bronchiques préviendraient une bronchoconstriction.
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