CONTRAIREMENT à une notion largement répandue, le stress posttraumatique peut survenir longtemps après l’événement déclenchant. Selon l’équipe de Joseph D. Boscarino (États-Unis), alors qu’un individu peut sembler n’avoir pas été affectée émotionnellement ou psychologiquement dans les suites immédiates du traumatisme, la symptomatologie peut apparaître jusqu’à deux ans plus tard.
Ce constat est issu d’un travail mené auprès de plusieurs milliers de New-Yorkais dans les suites de l’attaque terroriste du 11 septembre 2001. Certes, avec 4 % des participants, le taux d’apparition tardives de stress posttraumatiques demeure faible, mais il conforte cette notion nouvelle.
Les sujets les plus à même de présenter une symptomatologie différée dans le temps étaient ceux qui avaient la plus faible estime d’eux-mêmes, avaient vécu des événements négatifs au cours de leur vie et avaient subi des traumatismes par le passé. En fait, expliquent les auteurs, la survenue d’un stress posttraumatique se montre complexe. Elle est liée au type d’exposition, à des prédispositions individuelles et à des facteurs extérieurs non directement reliés au traumatisme.
L’équipe a également constaté que les femmes ont été davantage victimes de stress posttraumatique et qu’un état dépressif en majore le risque de survenue.
Social Psychiatry & Psychiatric Epidemiology, édition en ligne.
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