L’ÉTUDE E.C.H.O (pErception du Vécu cHez des patients bipolaires) est dirigée par un comité scientifique de psychiatres et réalisée par IPSOS Santé sur 300 patients atteints de troubles bipolaires avec le soutien des laboratoires Bristol-Myers Squibb et Otsuka Pharmaceutical France.
Apportant des renseignements précieux sur une population représentant 1 % des Français, cette étude permet de mieux appréhender les enjeux d’une meilleure prise en charge thérapeutique de la maladie ainsi que ceux d’une insertion plus réussie des patients au sein de la société.
Recrutés via leur association, leur soignant ou l’Institut IPSOS santé puis sélectionnés selon la méthode des quotas, 300 patients bipolaires de type 1 (âge moyen 40,6 ans) ont été interrogés par téléphone.
Les questions leur ont été posées selon 4 axes : les relations avec l’environnement social et familial, l’histoire et le vécu de la maladie, la prise en charge, les attentes.
Il en ressort que 99 % des patients ont consulté au moins une fois pour des signes annonciateurs de la maladie (troubles présents avant 18 ans pour 38 % d’entre eux), que le diagnostic a été établi en moyenne 5 ans après l’apparition des premiers symptômes, le plus souvent lors d’une hospitalisation pour épisode dépressif (41 %), accès maniaque (38 %) ou tentative de suicide (18 % des cas).
Impact majeur sur les relations.
Les résultats de l’étude confirment l’impact majeur des troubles bipolaires sur les relations familiales, l’insertion professionnelle, les relations interpersonnelles en particulier avec les proches et en société. 3/4 des patients déclarent avoir été l’objet d’attitude de rejet ou de discrimination directement liées à leur maladie : collègues de travail (50 %), employeur (32 %), amis (44 %), famille (36 %).
Que demandent les patients ? En premier lieu davantage de dialogue avec les professionnels de santé (51 %), une prise en charge plus personnalisée avec davantage de conseils pratiques pour vivre avec la maladie.
En outre, ils expriment le désir de vivre comme les autres avec les autres. Dans l’entreprise, ils souhaitent trouver un appui pour gérer leur vie professionnelle (40 %) ; dans l’entourage, ils attendent plus de soutien (37 %) ; dans la société ils souhaitent moins de stigmatisation et plus de compréhension (30 %).
Conférence de presse organisée par les laboratoires Bristol-Myers-Squibb et Otsuka Pharmaceutical France
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