S’intéresser à la cognition

Par
Publié le 24/03/2020
Article réservé aux abonnés

Les troubles cognitifs se révèlent fréquents puisque, parmi les patients bipolaires en rémission, 12 à 40 % ont une cognition globale déficiente dans plusieurs domaines, 29 à 40 % des déficits sélectifs dans l’attention et la vitesse psychomotrice. Les 32 à 48 % dont la cognition est relativement intacte par rapport aux normes, ont, à niveau égal de symptômes thymiques, une qualité de vie supérieure et une insertion professionnelle meilleure, et moins de perception du stress. La cognition doit être évaluée, mais il est difficile de faire la part entre ce qui revient aux troubles bipolaires, ou traitement ou à des comorbidités. Certains traitements ne seraient en effet pas favorables : essentiellement les antipsychotiques, mais aussi le lithium, la quetiapine.


Source : Le Quotidien du médecin