Risperdal Consta LP : une aiguille pour injection dans le deltoïde.
Anti-psychotique, antagoniste, monoaminergique sélectif, Risperdal Consta LP (rispéridone) est indiqué dans le traitement d’entretien de la schizophrénie chez les patients stabilisés par les antipsychotiques oraux. Mis sur le marché en 2005 puis ayant bénéficié d’un nouvel avis de la commission de transparence en mai 2010, Risperdal Consta LP permet de diminuer de 34 % le risque relatif d’hospitalisation par rapport aux autres anti-psychotiques. Désormais, Risperdal Consta LP est commercialisé avec deux aiguilles afin de proposer aux professionnels de santé et au patient le choix entre deux sites d’injection : la fesse et le deltoïde. Cette possibilité de choix devrait permettre au patient d’être plus un acteur de ses propres soins, et ainsi de mieux y adhérer.
Manitude : étude sur le virage maniaque dans les troubles bipolaires
La dépression bipolaire est marquée par la fréquence des rechutes dépressives et des symptômes résiduels, un risque suicidaire majeur, le développement de comorbidités et un retentissement social, professionnel et familial important.
Grande enquête mise en place par Ardix Médical, Manitude a permis d’évaluer l’impact d’antidépresseurs aux mécanismes d’action différents sur le risque de virage maniaque chez les patients déprimés bipolaires. De cette étude observationnelle menée chez des patients jeunes (moyenne d’âge 44 ans), auxquels les médecins pouvaient prescrire un antidépresseur de leur choix, il ressort que la tianeptine (Stablon), en plus de son efficacité sur l’humeur dépressive y compris dans les dépressions sévères, a induit trois fois moins de virages maniaques que tout autre antidépresseur et, ce, aux différents temps du traitement. Cette étude permet également de faire le lien avec les travaux récents sur l’implication de la voie glutaminergique dans la neuroplasticité.
Rappelons que la tianeptine (Stablon) a fait la preuve de son action sur la restauration des stuctures cérébrales altérées lors d’un épisode dépressif. Elle a prouvé une action spécifique sur la neuroplasticité et notamment une induction de la neurogenèse et la restauration d’un réseau neuronal efficace.
Schiz’ose : une approche globale dans la schizophrénie.
Afin de contribuer à l’éducation du grand public sur la schizophrénie, l’Institut Lilly propose le programme Schiz’ose. L’objectif de cette initiative est d’informer, de destigmatiser la schizophrénie, de montrer qu’un patient schizophrène peut et doit bénéficier d’une prise en charge globale et pas seulement d’un traitement médicamenteux avec antipsychotiques. Schiz’ose repose sur plusieurs outils de communication : le magazine « J’avance » qui donne la parole aux malades souffrant de schizophrénie, une nouvelle version du site internet www.schizosedire.com, une série de 9 brochures Schizosedire, le programme Equilibre (consacré à la nutrition et au bien-être) et le programme Insight (sur l’amélioration de la conscience de la maladie).
Médecins généralistes et syndrome dépressif : l’étude DEPASS.
Réalisée à l’initiative des Laboratoires Lundbeck, l’étude DEPASS avait pour objectif principal de savoir si les médecins généralistes répondaient de manière adaptée à la dépression. Cette étude a concerné 8 300 patients bénéficiant d’un traitement antidépresseur prescrit par 2 400 généralistes. Il ressort de cette étude que les traitements antidépresseurs sont prescrits à bon escient par les généralistes, c’est-à-dire pour des épisodes dépressifs majeurs modérés à sévères. Elle met aussi en évidence l’intérêt de l’auto-évaluation par le patient des répercussions familiales, sociales et professionnelles de sa dépression et de l’évolution de sa maladie sous traitement.
Dr B. V.
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