Une étude chez la souris publiée hier dans les « Proceedings » de l’Académie des sciences américaine suggère que l’administration d’anticorps anti-FSH pourrait protéger contre l’ostéoporose.
Il y a quelques années, l’équipe de Mone Zaidi (Mount Sinai School of Medicine, New York) avait montré que la FSH exerce une régulation au niveau de l’os directement, sans passer par l’axe estrogénique. La FSH s’élève précocement à la ménopause ; elle stimule la destruction osseuse et régule négativement la formation d’os.
La même équipe a développé un anticorps polyclonal anti-FSH. Ce peptide a été testé dans le modèle murin de la ménopause (des souris auxquelles les ovaires sont enlevés chirurgicalement). « En bloquant la FSH avec un anticorps polyclonal spécifique de la FSH, nous avons été capables de bloquer la résorption osseuse par les ostéoclastes et de stimuler la formation de l’os par les ostéoblastes. »
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