Dans la continuité du plan Alzheimer (2008-2012), lancé par Nicolas Sarkozy, celui présenté ce mardi par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, est le quatrième depuis 2001. Le changement de nom cette année - il est désormais appellé plan maladies neuro-dégénératives (MND)- "doit permettre de créer davantage de synergie et de rassemblement autour d'une problématique commune, celle de la protection neuronale", souligne le plan en introduction. De fait, outre l’Alzheimer, la SEP et la maladie de Parkinson sont concernées
Ce plan en 96 mesures, dont le financement n'est pas précisé, concerne plus d'un million de malades. Son ambition n°1 : améliorer le diagnostic et la prise en charge des malades. Pour cela, le plan prévoit notamment d’améliorer la formation initiale et continue des professionnels de santé et notamment des généralistes. "La formation des professionnels de santé doit être améliorée de manière continue afin d’assurer un fort niveau de compétences de l’ensemble des professionnels intervenant des personnes malades en proximité (médecin spécialiste et généraliste, kinésithérapeute, orthophoniste, etc.)". Parmi les propositions : la création d’un module de formation obligatoire et validant dans le cadre de la formation initiale ; la définition des référentiels de compétences propres à chaque profession de santé ; mettre à disposition des professionnels des outils permettant d’améliorer le repérage des symptômes d’une MND (ateliers virtuels de formation, DPC).
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation