Le 12 juillet 2016, la presse grand public a titré sur « la vague de zombies » survenue dans un quartier de New York. En réalité, il s’agissait de 33 personnes intoxiquées par un cannabinoïde synthétique. Suite à cet évènement, des scientifiques de l’université de Californie ont réussi à se procurer des échantillons de sang et d’urine de 8 patients sur les 18 qui ont été transportés à l’hôpital. Après analyse des données, ils ont conclu que les potentialités de la substance identifiée sont en accord avec le puissant effet dépresseur observé chez les victimes de l’intoxication et décrit comme un comportement « de zombie ». Leur étude publiée dans The New England Journal of Medicine est un exemple de cette classe émergente de cannabinoïdes synthétiques « ultra-puissant » qui pourrait poser un problème de santé publique.
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