Depuis septembre 2020, on constate une augmentation majeure des tentatives de suicide et de la mortalité chez les adolescents de 10 à 24 ans, surtout chez les jeunes filles. En 2022, 24 % des lycéens ont eu des intentions de suicide sur l’année (enquête EnClass). L’intoxication médicamenteuse volontaire (paracétamol), la défenestration et la pendaison sont les méthodes employées.
« Les automutilations sont également beaucoup plus fréquentes : elles ont augmenté de 250 % en vingt ans ! Et les adolescents qui se scarifient ont un risque multiplié par 8 de faire une tentative de suicide », a expliqué le Pr Ludovic Gicquel (Poitiers). La scarification est un appel à l’aide : elle traduit une vraie souffrance psychique. Si, avant, l’automutilation était un comportement honteux, isolé, « maintenant, c’est un phénomène sociétal. Les ados montrent leurs avant-bras scarifiés sur les réseaux sociaux… les avant-bras aux avant-postes… » Il ne faut donc pas sous-estimer l’influence des réseaux sociaux, sur lesquels l’automutilation devient un défi.
Article précédent
Quels antidépresseurs pour demain ?
Article suivant
Autisme, le spectre des comorbidités
Trouble bipolaire, comment faire mieux ?
Tabac et troubles psychotiques, le sevrage en question
Psychotropes, ces médicaments qui font peur mais qui sauvent des vies
Quels antidépresseurs pour demain ?
Automutilations, + 250 % en vingt ans
Autisme, le spectre des comorbidités
SMS du congrès de l’Encéphale 2025
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation