SMS Congrès Encéphale 2024

- Une méta-analyse montre un impact bénéfique significatif de la cynothérapie (médiation animale par le chien) sur les symptômes généraux de la schizophrénie, mais pas sur les symptômes positifs et négatifs ni sur les habiletés sociales.

- Pour la première fois, une étude a cherché à identifier, d’après les données de la littérature, quels pourraient être les marqueurs biologiques prédictifs de l’évolution d’un premier épisode psychotique. Les candidats les plus prometteurs sont : l’IL-6, l’IL-12p40, l’IL-1β, la protéine GAP-43 et le taux d’expression des gènes AKT1 et DICER1.

- L’écoanxiété et la solastalgie doivent être considérées, repérées et accompagnées afin d’éviter l’émergence de nouveaux troubles anxieux et de décompensation éventuelle de troubles de l’humeur. La particularité de la saisonnalité dans la composante bipolaire risque également d’être fortement impactée par le changement climatique.

- Selon l’enquête périnatale ENP 2021, environ 12 % des femmes déclarent une détresse psychologique au cours de leur grossesse et près de 75 % d’entre elles n’ont pas recours aux soins psychiques.

- L’exposition précoce aux drogues (tabac, alcool, cannabis) représente un facteur de risque de trouble schizophrénique ou bipolaire, avec un début d’exposition deux à quatre ans avant l’apparition des troubles.

- En France, environ 2 % des femmes sont traitées par antidépresseurs avant la grossesse. L’introduction en 2017 du pictogramme « grossesse » sur les boîtes d’antidépresseurs, destinée à informer sur les risques, ne s’est pas accompagnée de modifications majeures. Parmi les femmes traitées, le traitement a été maintenu tout au long de la grossesse chez 23,4 % avant le pictogramme vs 29,1 % après.

- L’étude Enabee (Santé publique France) a évalué la santé mentale des enfants (n = 8 172) de 6 à 11 ans scolarisés en élémentaire. Résultats : 5,6 % présentent un trouble émotionnel, 6,6 % un trouble oppositionnel et 3,2 % un TDAH.