Après l’ixékizumab et le sécukinumab, l’arsenal thérapeutique anti-psoriasis s’est enrichi en octobre d’un nouvel anti-IL17, le brodalumab. Par rapport aux premiers, ce nouveau venu inhibe, outre l’IL17A, l’IL17F également impliquée dans la physiopathologie de la maladie, mais aussi l’IL17E/IL-25. D’autres anti-IL17 sont en cours de développement.
Par ailleurs, « dans la pustulose palmo-plantaire, une nouvelle classe, un anti-IL23 montre une efficacité modérée dans cette pathologie difficile à traiter », explique le Dr Vincent Descamp (Paris). À noter également, des résultats très préliminaires mais encourageants d’une étude preuve de concept avec un antirécepteur de l’IL36 dans le psoriasis pustuleux généralisé. Dans cette maladie monogénique, la mutation la plus fréquente concerne le récepteur de l’IL36, d’où le développement d’anti-IL36.
La gamme des anti-TNF s’élargit aussi, avec en particulier de nouveaux biosimilaires. Les petites molécules retrouvent un regain d’intérêt avec un inhibiteur de tyrosine kinase 2 dans le psoriasis en plaques qui dispose d’un bon profil d’efficacité et de tolérance et a l’avantage d’une prise orale.
Enfin, un nouveau topique associant calcipotriol et dipropionate de bétaméthasone permet d’obtenir un blanchiment ou un quasi-blanchiment chez 45 % des patients après 4 semaines de traitement.
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