Plus de 50 personnes sont décédées du choléra au Tchad où les autorités parlent désormais d'épidémie. "On dénombre 312 cas dont 52 décès", a confirmé à l'AFP le secrétaire général du ministère de la Santé au Tchad, Hamid Djabar.
Mi-août, les autorités sanitaires avaient découvert dans l'est la présence du virus du choléra à la suite de deux cas de décès par diarrhée aiguë accompagnée de vomissements. Le seuil épidémique a été déclenché lundi 18 septembre par les autorités, qui affirment dans un communiqué avoir mis en place une "cellule de crise" pour "suivre l'évolution de la situation" et avoir renforcé la coopération avec des partenaires comme MSF ou l'Unicef.
"Pour le moment, l'épidémie est localisée dans la région de Sila", près des frontières soudanaise et centrafricaine, a précisé Hamid Djabar. Dans la région du Salamat, au sud de la région de Sila, 19 cas et deux décès ont été enregistrés, mais le ministère de la Santé affirme que la situation est "sous contrôle".
Le virus du choléra touche régulièrement l'est ou encore le bassin du Lac Tchad, zones les moins développées du pays où la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. "En 2011, le Tchad a été affecté, avec d'autres pays d'Afrique Sub-saharienne, par une flambée de choléra de grande ampleur. Plus de 450 décès et un total de 17 200 cas de la maladie ont été rapportés", rappelle MSF sur son site internet.
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