Une réduction de 10% du prix des fruits et légumes combinée à une hausse équivalente des sodas pourrait éviter un nombre important de décès dus aux maladies cardiovasculaires aux Etats-Unis, selon une étude présentée mardi lors de la conférence de l'American Heart Association sur l'épidémiologie et le mode de vie, cette semaine à Phoenix (Arizona).
Selon les chercheurs, une baisse de 10% du prix des fruits et légumes pourrait réduire de 1,2% la mortalité cardiovasculaire dans les cinq ans et de près de 2% sur vingt ans, avec une diminution de 2,6% des infarctus et de 4% des AVC. De plus, à elle seule, une hausse de 10% du prix des sodas et autres boissons sucrées pourrait diminuer de près de 0,1% les décès cardiovasculaires sur cinq ans et de 0,12% sur vingt ans. Les cas de diabète pourraient aussi baisser de 0,2% sur cinq ans et de 0,7% sur vingt ans, selon cette étude.
Ces deux évolutions tarifaires combinées permettraient d'empêcher d'ici 2035 quelque 515.000 décès résultants de pathologies cardiovasculaires ainsi qu'environ 675.000 crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux non-mortels aux Etats-Unis.
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