La rapidité avec laquelle l’épidémie de peste se répand en Mandchourie et dans le nord de la Chine commence à inquiéter sérieusement les gouvernements européens. Les dernières nouvelles venues de Kharbine signalent que le 24 janvier, 1 252 personnes, considérées comme atteintes de la peste, étaient en observation. Il y avait parmi elles deux européens. Le nombre des décès causés par la peste depuis vingt-quatre heures est de 39.
À la suite des nouvelles alarmantes venues de Mandchourie, le gouvernement a décidé d’envoyer d’urgence dans la région le Dr Bruquet, médecin des troupes coloniales, élève de l’Institut Pasteur de Saïgon.
Questionné sur le danger de la peste en Europe, le Pr Zabolotny, de Saint-Pétersbourg, a dit : « Il n’y a pas de danger immédiat pour la Russie d’Europe. Il est possible que la contagion soit apportée dans les régions les plus voisines de la Mandchourie. Toutefois, on ne saurait prédire avec une précision astronomique à quel moment cela aura lieu : la maladie peut apparaître aujourd’hui comme elle ne peut faire son apparition que dans un temps asse long. Mais on ne saurait se laisser aller à des vues optimistes en présence d’un aussi redoutable foyer de contagion que la Mandchourie dans l’état actuel des choses. Il faut travailler et prendre toutes les mesures possibles pour localiser le fléau ».
(La Gazette médicale de Paris, janvier 1911)
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