Des problèmes de répartition récurrents en IDF

La répartition des internes de médecine générale en Ile-de-France n'est pas un problème nouveau. En février dernier, l'ARS Ile-de-France avait confié au Pr Benoît Schlemmer, ancien doyen de la faculté de médecine Paris-Diderot (Paris 7) et pilote de la réforme du troisième cycle et à Isabelle Riom, interne en médecine générale et ex vice-présidente de l’Isni (Intersyndicale des internes de médecine), une mission relative à la répartition des postes d'internes de la région. Contactée par Le Généraliste sur l'avancement de ces travaux, l'ARS Ile-de-France n'a pas encore répondu à nos sollicitations. 

Une diminution importante du nombre d'internes en médecine générale, notamment dans les hôpitaux périphériques de Paris, avait été constatée il y a quelques mois dans la foulée de la réforme du 3e cycle entrée en vigueur en 2017 avec la création de nouvelles filières (médecine d'urgence, gériatrie). La promotion des ECN 2016 avait vu 660 internes choisir la médecine générale en Ile-de-France, contre 550 en 2017, 385 en 2018 et 440 en 2019.

L’inquiétude des hospitalo-universitaires en dit long sur l'importance des internes dans le fonctionnement des services hospitaliers.

Avec AFP