En 2020, ont été recensés 1 081 événements indésirables graves (contre 1 187 en 2019), selon le quatrième bilan annuel de retour d'expérience sur les EIGS rendu public par la Haute Autorité de santé le 20 janvier. Au total, depuis 2017, il y en a eu 3 088 depuis 2017. Précision importante de la HAS, « ce nombre de déclarations ne reflète pas la réalité du nombre d'EIGS survenant en France chaque année, comme le confirment les résultats préliminaires de la troisième Enquête nationale sur les évènements indésirables liés aux soins (ENEIS 3) qui mettent en évidence la survenue de 4 EIGS par service de 30 lits par mois ». Par rapport à la totalité des événements survenus, la proportion d'EIGS est en hausse (56 % en 2020 versus 51 % en 2019). Au palmarès des EIGS les plus fréquemment déclarées, on retrouve en premier les erreurs de doses de médicaments devant l'erreur de médicament ou l'erreur de patient. Les erreurs de doses représentent 47 % de l'ensemble des erreurs médicamenteuses déclarées (soit 169 erreurs de doses sur 362 erreurs médicamenteuses. Quant aux patients les plus impactés, ce sont des personnes âgées de 60 ans et plus (54 %), lors d'un acte thérapeutique (80 %) plus qu'à l'occasion d'un acte diagnostique (12 %) et plutôt au cours des périodes de vulnérabilité que sont la nuit, le week-end et les jours fériés (58 %). Les établissements de santé demeurent ceux qui déclarent le plus (83 %), puis viennent les structures médico-sociales (11 %) et les professionnels exerçant en ville (4 %). En France, 450 000 personnes de plus de 65 ans sont victimes d'une chute tous les ans, ce qui provoquerait près de 7 000 décès annuels.
Pharmacovigilance
1 081 événements indésirables graves en 2020, légère baisse
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Publié le 20/01/2022
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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