Ce montant représente 50,5 % des dépenses de la liste en sus, toutes pathologies confondues, dans le secteur public y compris les centres de lutte contre le cancer et le secteur privé non commercial et 81 % dans les cliniques. Les thérapies ciblées en quelques années occupent une part de marché de 45 % pour le secteur public et 72 % pour le secteur privé. Il faut aussi ajouter la facture pour les médicaments consommés en ville et administrés par voie orale, soit 1,433 milliard d’euros. La délivrance de médicaments a représenté au final 2 306 607 séances et 256 385 séjours de chimiothérapie dans les établissements de court séjour en 2014. Les centres hospitaliers réalisent plus de 50 % de cette activité (28,5 % pour les CH, 22,2 % pour les CHU). Les cliniques et les centres de lutte contre le cancer détiennent respectivement 28,9 % et 14,3 % de parts de marché.
En hausse
La prise en charge ne se limite pas aux seuls médicaments. 437 093 hospitalisations pour chirurgie du cancer ont été comptabilisées en 2014, soit 7 % de l’activité hospitalière totale en cancérologie. La part de la chirurgie ambulatoire progresse. Et représente désormais 23 %. Dans ce contexte d’allégement des traitements, s’inscrit le recours de plus en plus fréquent dans le cancer du sein à la chirurgie partielle. Les tumorectomies ou quadrantectomies sont deux fois plus fréquentes que les mastectomies totales.
En baisse
Au total, le cancer est à l’origine de 6,64 millions d’hospitalisations. Et concerne donc 1,147 million de personnes. L’âge médian est de 68 ans chez les hommes et 65 ans chez les femmes. 25 % de l’activité hospitalière globale en court séjour est assurée par la cancérologie. En 2015, 385 000 nouveaux cas de cancers sont estimés en 2015. En dépit de ce chiffre élevé, le taux d’incidence se stabilise, voire baisse chez les hommes.
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