Le deuxième prix du jury a été décerné à Matthieu Aguilera, doctorant à l'Université de Strasbourg au sein du laboratoire de neurosciences cognitives et adaptatives. Son sujet de thèse est : « Booster la dynamique cérébrale pour soigner la maladie d’Alzheimer ? ». Il y détaille ses travaux sur la souris, utilisant la métaphore d'un radeau sur une rivière pour illustrer la transmission de l'information.

Quant au troisième prix du jury, il récompense Robin Guelimi, doctorant à l'Université Paris Est Créteil au laboratoire Épidémiologie en dermatologie et évaluation des thérapeutiques. Pour expliquer sa thèse « Revue systématique des méta-analyses en réseau évaluant l'efficacité et la tolérance des traitements systémiques dans le psoriasis en plaque modéré à sévère », il compare le choix entre les différents médicaments disponibles dans cette pathologie et le choix d'une viennoiserie.

Enfin, Vanessa Hatchi, doctorante à l'Université des Antilles au sein du laboratoire « Adaptations, climat tropical, exercice et santé », a reçu le prix du public. Son sujet : « Influence du moment de la journée sur la capacité d’imagerie motrice en climat tropical. Comparaison avec les jeunes adultes, les personnes âgées et les patients post-AVC ».

L'imagerie motrice, qui consiste à visualiser des actions physiques et des mouvements, stimule les mêmes zones cérébrales à l'IRM que les mouvements, même en étant immobile. Au-delà des performances sportives, ce concept est aussi appliqué aux patients victimes d'AVC. Avec sa thèse, Vanessa Hatchi cherche à répondre à la question : « Dans quelles conditions est-il plus efficace d'utiliser l'imagerie motrice, à quel moment de la journée notamment ? »