La procédure d’IVG médicamenteuse prévoit une consultation médicale de contrôle systématique entre le 14e et le 21e jour après la prise de la mifépristone. Pourtant « dans certains cas, cette visite de contrôle – bien qu’obligatoire -, n’est pas réalisée », pointe l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un communiqué publié ce 15 septembre.
Lors de cette consultation, le professionnel de santé « réalise un examen clinique, complété par un dosage sanguin des bêta hCG et/ou une échographie de contrôle », rappelle l’ANSM. Ces vérifications « sont absolument essentielles pour s’assurer que la grossesse est bien arrêtée et qu’il n’y a pas de complications ».
Vérifier l'efficacité de l'interruption
La consultation médicale de contrôle est en effet le seul moyen de confirmer l’efficacité de l’IVG, les saignements qui apparaissent après la prise des comprimés ne témoignant pas systématiquement de l'expulsion totale de l’embryon. « Ils ne doivent donc pas être perçus comme une preuve absolue de réussite de la procédure d’interruption de grossesse ».
Le risque d’échec de l’IVG médicamenteuse est d’environ 5 %. « Il augmente quand le protocole n’est pas respecté (non-respect des doses ou du délai d’administration des médicaments) ou lorsque l’IVG est réalisée à un stade avancé de la grossesse ». Alors que le délai de réalisation d’une IVG médicamenteuse en ville a été allongé à 9 semaines d’aménorrhée, la visite médicale de contrôle « est d’autant plus essentielle », insiste l’agence du médicament.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation