Le Collège de chirurgie précise dans ses nouveaux statuts , qui seront enregistrés le 3 février 1701, les nouveaux droits des chirurgiens dont l'association avec les barbiers subsiste encore. Cette association, datant de 1656, réfutée par les chirurgiens car elle nuisait à la considération que le public aurait dû avoir pour une profession aussi estimable et recommandable que la leur, ne cessera que le 23 avril 1743 après que le Roi de France ait fixé un nouveau cadre juridique à l'exercice de la profession de chirurgien.
Auparavant, les statuts du 6 septembre 1699 avaient précisé :
- Les droits et prérogatives du premier chirurgien du roi
- comment serait composée la communauté des maîtres chirurgiens de Paris
- l'organisation de l’élection des prévôts et du receveur
- la manière de convoquer les assemblées
- les nouvelles prérogatives et fonctions des chirurgiens dans la ville de Paris et ses faubourgs
- les qualités requises pour être admis à la maîtrise
- la qualité d'expert pour les bandages des hernies
- la réception des sages-femmes
- les droits de réception et d’aggrégation
- la police concernant tous ceux qui exerçaient la chirurgie en tout ou en parti
Contestation des médecins
Comme il n'était pas précisé dans ces nouveaux statuts que les élèves en chirurgie devaient être instruits à la faculté de médecine et qu’effectivement ils ne s’y rendaient pas, les médecins exprimèrent par la suite, en 1721, des contestations à la Société de chirurgie, qui demeurèrent lettre morte, à la faveur des lettres-patentes en forme d’édit de septembre 1724, par lesquelles sur sollicitation de son premier chirurgien Mareschal, le roi établit au Collège de chirurgie de Saint Côme cinq places de démonstrateurs en chirurgie, qu’il nommera sur proposition de son premier chirurgien.
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