Imaginée par le Dr Yannick Guillaudo, médecin du sport, l’application « Bouge »* ambitionne de créer un déclic chez les inactifs et sédentaires en l’espace de trois mois.
La première semaine est dédiée au profilage de l’utilisateur. L’application analyse finement le niveau d’activité physique en distinguant les pas « bougés » des pas « marchés », ces derniers englobant les temps de marche continue de plus de dix minutes. Par le biais de notifications, l’application génère encouragements, conseils, défis et exercices pour aider l’utilisateur à atteindre son objectif d’activité physique fixé à l’issue des douze semaines. Des newsletters d’éducation thérapeutique sur l’hygiène de vie complète le dispositif. Si la personne « décroche », un sms lui est envoyé périodiquement pour l’inciter à se reprendre en mains. Evalué sur plus de 300 personnes, ce coaching sur smartphone affiche un taux d’observance de 70 % sur douze semaines. Disponible sur IOS et Android, « Bouge » est commercialisé au prix de 19,90 euros le programme de trois mois, avec des déclinaisons spécifiques pour les séniors et femmes enceintes.
APA en mode connecté
Dans un autre registre, le projet « Connect+ » expérimente depuis juin 2016 un dispositif où l’activité physique prescrite par le médecin est dispensée en salle de fitness tout en offrant un suivi du patient via une interface web. Plusieurs programmes d’APA en prévention ont été développés en partenariat avec la Fédération française de cardiologie dans les champs du surpoids, de l’obésité, du diabète de type 2, de l’hypertension, du stress et du « bien vieillir ». Les activités encadrées par des professionnels diplômés en APA se déroulent en petits groupes où chacun dispose d’un programme individuel modelé après bilan complet de son niveau de condition physique réalisé à l’aide de biocapteurs et d’un « BodyScanner 3D ». Lors des séances, le patient est équipé d’un capteur « UPULSE » qui enregistre ses données d’activité sur une application mobile dédiée, lesquelles peuvent ainsi être partagées avec son médecin. Basée actuellement à Rennes, l’expérimentation « Connect+ » doit être transférée à Paris d’ici à la fin de l’année, précise Denis Daon, responsable du projet.
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