Le Français Albert Sézary a laissé son empreinte dans la médecine sous forme d’un lymphome cutané à cellules T.
Carte d’identité
Nom : Sézary
Prénom : Albert Jean Antoine
Né le 26 décembre 1880 à Alger
Décédé en décembre 1956
Nationalité : française
Carrière
Albert Sézary est dans un premier temps nommé interne des hôpitaux d’Alger en 1901. Puis vient à Paris où il passe en 1903 le concours d’externat avec brio (il est major), puis en 1905 il est nommé interne des hôpitaux de Paris (2e sur 58). Il devient alors successivement l’interne de Joseph Déjerine puis Fulgence Raymond en neurologie puis de Léonard Jacquet et Edouard Jeanselme en dermatologie. Il soutient sa thèse en 1909 (Recherches anatomo-pathologiques cliniques et expérimentales sur les surrénalites scléreuses). Puis devient chef adjoint de laboratoire de clinique médicale à l’Hôtel-Dieu de Paris puis chef de clinique à Laennec. Il fait la guerre puis, de 1919 à 1926, dirige le laboratoire de clinique pour la peau et les maladies syphilitiques de Saint-Louis. Puis obtient l’agrégation et devient chef de service à Broca puis Saint-Louis. Il rate à une voix la chaire de clinique des maladies cutanées et syphilitiques qui échoit à Gougerot.
En 1921, il introduit un traitement associant arsenic et bismuth dans le traitement de la syphilis.
Éponyme
Le syndrome de Sézary est la variante leucémique du lymphome cutané à cellules T. Il est caractérisé par une érythrodermie exfoliante, des adénopathies périphériques et des cellules lymphoïdes atypiques circulantes.
Sources : www.whonamedit.com, www.orpha.net et http://rd.springer.com
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