Alors que le gouvernement dévoile jeudi ses arbitrages sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, les industriels du générique se disent « extrêmement inquiets » des baisses de prix qui pourraient être annoncées, a indiqué, mercredi 25 septembre, Erick Roche, vice-président du GEMME (l’association des industriels du générique).
Les génériqueurs craignent des nouvelles baisses de prix « de 300 à 400 millions d’euros », ce qui pourrait « remettre totalement en cause le modèle générique français ».
Pour le GEMME, « une action politique uniquement orientée sur les prix n’est pas la solution pour optimiser les économies du générique, et serait à terme destructrice d’emplois ».
La France en retard sur l’adoption des génériques
Plutôt que de baisser encore les prix, le GEMME renouvelle aux pouvoirs publics sa demande d’une campagne de communication publique à propos du générique.
L’association estime qu’un taux de 50 % de génériques en France procurerait environ 4,4 milliards d’euros d’économies annuelles au budget de la santé.
Actuellement les génériques représentent « seulement 30 % » des médicaments vendus dans les officines françaises, alors que la moyenne européenne est à « plus de 50 % », avec notamment 68 % en Allemagne ou 61 % au Royaume Uni, souligne le GEMME.
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