Diagnostic des maladies infectieuses en temps réel, IRM plus ciblées en oncologie, attaque simultanée de plusieurs cibles dans la maladie de Huntington, le cercle du G5 santé a présenté les efforts d’innovation des principales entreprises pharmaceutiques françaises.
Un potentiel et de nouvelles solutions thérapeutiques dévoilées par Sanofi Pasteur, bio Mérieux, Guerbet, Stallergenes, l’institut de recherche Pierre Fabre et, le LFB, Thea et Ipsen. Son PDG, Marc de Garidel, qui pilote aussi le G5, se réjouit du « signal fort donné au secteur par le gouvernement qui choisit d’encourager une industrie exportatrice dont dépend aussi l’indépendance sanitaire dans les années qui viennent. »
La France à la 64e place au classement mondial de l’efficacité de l’innovation
Au moment où la France dispose encore d’une plate-forme scientifique forte reconnue au plan international, Jean-Luc Belingard, PDG de bio Mérieux insiste : « Tous les ingrédients sont là pour que l’industrie pharmaceutique française reste dans la course de la compétitivité par le haut fondée sur l’excellence. »
À ses côtés, Christopher Viehbacher DG de Sanofi rappelle que la France a sa part de prix Nobel. « En France, il y a de réels standards. Pourtant le pays recule à la 64e place au classement mondial de l’efficacité de l’innovation des nations », affirme-t-il.
L’efficacité repose aussi sur des actions simples à mettre en œuvre. Le G5 encourage par exemple les initiatives pour développer l’automédication. Une idée que le groupe défendra auprès de Bercy lors d’un prochain comité stratégique de filière mais aussi au prochain Conseil Stratégique des Industries de Santé que le 1er ministre prévoit de réunir en juin. Les entreprises du G5 abordent avec confiance ce dialogue avec les pouvoirs publics. Mais elles seront vigilantes sur la politique fiscale du gouvernement. Pour que le redressement soit concrètement productif, le G5 réclame plus de cohérence politique pour rétablir un climat de confiance sur les produits de santé.
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