« Incompréhensible, contraire aux propos du président de la République et du Premier ministre », le syndicat CFE CGC n’a pas de mots assez durs pour qualifier le projet d’inscrire un groupe paracétamol au répertoire des génériques. Très présent dans le monde de la pharmacie, ce syndicat milite pour conserver l’exception du paracétamol, sur fond de préservation de l’emploi chez Sanofi et BMS.
Le premier laboratoire produit en effet le Doliprane sur ses sites de Lisieux et Compiègne, le deuxième fabrique le Dafalgan et l’Efferalgan sur son site d’Agen.
De lourdes conséquences pour l’emploi
« Si une telle mesure venait à être envisagée, continue la CGC, elle serait lourde de conséquences pour les emplois en France ». Dans cette hypothèse, les pharmaciens pourraient substituer ces trois spécialités par des formes génériques. Le syndicat évalue à 580 le nombre d’emplois chez Sanofi qui pourraient être impactés par cette décision, et à 1 400 chez BMS. Sans oublier 4 000 emplois indirects.
La CGC rappelle que les laboratoires concernés (Sanofi et BMS) ont déjà consenti une baisse des prix de leurs spécialités, ainsi que leur alignement sur le prix des génériques à partir du 1er janvier 2015.
Le syndicat demande donc à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) « le retrait de ce projet afin de préserver le secteur stratégique des industries du médicament dans notre pays ».
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