INVITÉ des rencontres du « Café Nile » à Paris, le Pr Jean-Luc Harousseau, président de la Haute autorité de Santé (HAS), a été clair : « le SMR (service médical rendu) a vécu ». Tout comme la notion d’ASMR (amélioration du service médical rendu), il sera remplacé prochainement par un indicateur unique, baptisé Index thérapeutique relatif (ITR). Le SMR et l’ASMR sont les deux outils utilisés actuellement par la commission de la transparence chargée (au sein de la HAS) d’évaluer les médicaments ayant obtenu leur autorisation de mise sur le marché (AMM), lorsque le laboratoire qui les commercialise demande leur inscription sur la liste des médicaments remboursables.
Voulu comme un indicateur unique et comparatif, l’ITR « sera fondé sur l’efficacité et pondéré par la tolérance », précise le patron de la HAS. Ce nouvel index comportera 5 niveaux : inférieur (aux traitements existants), égal, légèrement supérieur, supérieur, et enfin très supérieur.
Quel texte de loi pour entériner la création de ce nouvel index ? Jean-Luc Harousseau n’a pas caché sa préférence pour une mise en œuvre dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). « Si on supprime le SMR, qui a été créé par la loi, il faut que l’ITR soit aussi créé par une loi », a-t-il fait valoir.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque