L’UE s’attaque aux effets secondaires

Un projet, approuvé mercredi dernier par le Parlement européen, prévoit la création, d’ici à l’été 2012, de sites internet nationaux et européens sur lesquels les patients pourront s’informer, dans leur langue, des effets secondaires des médicaments, et contribuer à enrichir la base de données en signalant les effets secondaires qu’ils auraient eux-mêmes constatés. L’analyse des données collectées sera confiée à un comité de pharmacovigilance placé au sein de l’Agence européenne du médicament. Linda Macavan, rapporteur britannique du texte, a souligné que de cette manière, les experts qui donneraient l’alerte ne seront pas les mêmes que ceux qui auront autorisé la mise sur le marché du médicament.