Les pouvoirs publics envisagent d’apposer le SMR (service médical rendu) sur chaque boîte de médicament remboursable, selon « le Parisien » qui a pu consulter un « document confidentiel » du ministère de la Santé. Contacté par « le Quotidien », le ministère ne fait « pas de commentaire », et n’infirme ni ne confirme l’information.
Une simple rumeur pour le LEEM
Cette information au conditionnel fait malgré tout réagir. La Haute autorité de santé (HAS) juge l’initiative « excellente », par la voix du Pr Gilles Bouvenot, président de la commission de la transparence. En revanche, ce projet laisse les laboratoires dubitatifs. Le LEEM (Les Entreprises du médicament) « se refuse à commenter une simple rumeur », et se borne à rappeler que « ce n’est pas parce qu’un médicament a un SMR insuffisant qu’il est mauvais ».
La commission de la transparence attribue quatre niveaux de SMR aux médicaments dont le fabriquant souhaite obtenir l’inscription sur la liste des médicaments remboursables : important (remboursement à 65 %), modéré (remboursement à 30 %), faible (remboursement à 15 %), et insuffisant.
Ce dernier SMR signifie que la commission donne un avis défavorable à l’inscription du médicament sur la liste de médicaments remboursables. Mais le ministre peut choisir de passer outre, notamment s’il n’existe pas d’alternative thérapeutique.
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