LE LIR (Laboratoires Internationaux de Recherche, qui regroupe les 16 laboratoires pharmaceutiques internationaux présents sur le sol français) rend publiques ses « attentes » pour 2012, année électorale.
Pour Hervé Gisserot, président du LIR et de GSK France, « la France a des atouts en matière d’attractivité, mais le monde peut se passer de la France ». Le LIR en appelle au développement en France d’un « écosystème performant pour faciliter l’innovation ». Car pour Hervé Gisserot, notre pays connaît un glissement de sa doctrine, lié aux nouvelles contraintes que fait peser la loi médicament sur l’obtention d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). « On ne veut pas polémiquer sur ce sujet, a ajouté Hervé Gisserot, mais la France a toujours accueilli favorablement l’innovation et ce paradigme semble changer. De ce point de vue, la situation n’est pas satisfaisante ».
Les membres du LIR se félicitent cependant du prochain conseil stratégique des industries de santé (CSIS) qui doit se tenir demain, 25 janvier. Hervé Gisserot veut croire à « un signal fort après une année qui n’a pas été placée sous l’angle du partenariat et du dialogue ». Le patron des labos étrangers ne s’étend guère sur les axes de travail de ce conseil stratégique. Tout au plus rappelle-t-il que les laboratoires français vont y proposer l’apposition sur les boîtes de médicaments d’un label spécifique précisant le lieu de fabrication du médicament, quand il est fabriqué en France. « Tout ce qui touche au protectionnisme est un frein, a rappelé Hervé Gisserot. Nous sommes pour la transparence, mais nous ne sommes pas partisans d’un made in France qui serait perçu comme un symptôme de protectionnisme. »
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