Le débat est clos : les grandes surfaces ne seront pas autorisées à commercialiser des médicaments, comme le souhaite notamment Édouard Leclerc. La ministre de la Santé l’a confirmé dans une lettre rendue publique vendredi 4 octobre par l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), inquiet d’une telle mesure.
Dans ce courrier daté du 16 septembre, Marisol Touraine précise que « le gouvernement n’envisage pas de faire évoluer la législation pour la vente de médicaments par des enseignes de grande distribution ».
Elle explique que conformément au code de la santé publique, la distribution de médicaments au public est soumise « à un ensemble de critères nécessaires pour garantir la sécurisation de l’acte de dispensation, justifiée pour des raisons de protection de la santé publique » et qu’elle « relève du monopole des pharmaciens d’officine, que cette dispensation se fasse au comptoir de l’officine ou par internet ».
L’Autorité de la concurrence favorable à la vente en supermarchés
La ministre avait déjà dit à l’AFP en juillet dernier que le gouvernement n’envisageait pas de faire évoluer la législation, à la suite d’une prise de position de l’Autorité de la concurrence. L’Autorité avait alors annoncé étudier la possibilité d’autoriser la vente de certains médicaments hors des pharmacies afin de faire baisser les prix, ce qui aurait permis aux grandes surfaces ou aux parapharmacies de s’emparer de ce marché.
Cette annonce avait suscité une vive opposition des pharmaciens et notamment de l’UDGPO qui avait accusé l’Autorité de la concurrence de négliger le risque sanitaire. Dans un communiqué publié vendredi, le président de l’UDGPO, Daniel Buchinger, s’est félicité « de cette décision qui concerne la santé des Français et l’ensemble de la profession pharmaceutique ».
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