SERVIER a annoncé la signature d’un accord avec Ethical Oncology Science (EOS), une start-up italienne, accord donnant à Servier la licence de l’E-3810 (qui pourrait s’appeler lucitanib).*
L’E-3810 est un inhibiteur de kinase utilisant à la fois les récepteurs VEGFR-1-3 et FGFR1 (fibroblast growth factor receptor 1), ce qui lui confère un intérêt particulier dans les tumeurs FGFR1-dépendantes, d’autant que la molécule a démontré un fort pouvoir anti-angiogénique.
Les résultats d’une étude de phase I/IIa, présentés à l’ESMO (Barcelone), confortent les espoirs placés dans l’E-3810. Cet essai mené chez 51 patients présentant des tumeurs solides à un stade avancé et déjà lourdement prétraités met en effet en évidence des réponses objectives, en particulier chez 7 des 10 femmes présentant un cancer du sein.
Il est bien sûr trop tôt pour déterminer la place de l’E-3810 dans le traitement des tumeurs solides mais ces résultats prometteurs illustrent la volonté de Servier de devenir un acteur majeur en oncologie à travers sa recherche interne et des accords qui se sont multipliés avec des sociétés de biotechnologie (Galapagos, Vernalis, Hybrigenics, BioInvent…) Le Muphoran, destiné à traiter le mélanome malin, devrait donc être rejoint par de nouvelles molécules, dans le portefeuille Servier-Oncologie.
*hors USA, Japon et Chine
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