En tant que médecin généraliste, j’ai vu beaucoup de personnes malades du Covid, je les ai soignées, je les ai suivies et je pense avoir rempli mon rôle de médecin référent. Or, j’ai bien remarqué que nous n’étions pas associés à la gestion de crise et que, subrepticement, le médecin référent était exclu… Pas le droit de soigner. Pas de contact avec les instances locales ou régionales pour savoir ce qu’on voyait sur le terrain malgré mes demandes (comment gérer une crise sanitaire sans savoir ce qui se passe sur le terrain ? ). Puis, pas le droit de traiter, pas le droit de prioriser nos malades pour la vaccination, c’est l’administration qui s’en charge… Le rôle central du médecin était contourné par des décisions d’État qui souvent étaient plus politiques que sanitaires.
Or, suivant déjà Nicolas Dupont-Aignan avant cette crise, j’ai adhéré tout à fait à la gestion de crise qui aurait été la sienne s’il avait été au pouvoir. Et, deux ans après, l’avenir lui donne raison (contrôle des aéroports, masques inexistants, tests, etc. ). Il a été très caricaturé et ses propos très transmis dans l’excès et donc sans doute mal compris. Mais il est resté cohérent jusqu’au bout, se battant contre le passe vaccinal qui – c’est l’État lui-même qui l’a reconnu en commission du Sénat – était politique et pas du tout sanitaire. Or, il souhaitait que les médecins soient vraiment considérés comme référents, libres de prescrire ce qui leur semblait bon pour leurs patients selon les symptômes, de vacciner d’abord les personnes fragiles.
J’ai adhéré à son discours de défense des médecins et professionnels de santé suspendus avec une très grande violence verbale de l’État, avec des menaces de sanctions pénales, alors que ces professionnels, sans aucune protection au début de l’épidémie, applaudis pendant des mois, avaient eu le Covid et étaient immunisés quelque temps, en tout cas. Ceux-là ne faisaient pas partie des personnes à vacciner en priorité dans une période de déficits cruels de médecins.
Il a aussi parlé de prévention (carence en vitamine D, stimulation de l’immunité) et de s’intéresser aux facteurs de risques (diabète, obésité, etc. ), ce qui est totalement oublié par nos dirigeants et pourtant fondamental.
Je me situe tout à fait dans cette médecine de prévention et de vision globale de la santé qui n’est pas seulement une absence de maladie, de cette vision de l’humain au centre de toutes les politiques publiques qui parlent de handicap, de politique familiale, d’écologie humaine (alimentation, sport, pollution, perturbateurs endocriniens, etc.) et d’éducation thérapeutique du patient qui participe à rester en bonne santé pour éviter de rejoindre les 11 millions de malades chroniques.
Je soutiens Nicolas Dupont-Aignan pour ses valeurs gaulliennes sociales d’Indépendance de la France et de liberté des Français, de reconstructions des services publics démantelés, et bien sûr en priorité l’hôpital pour garantir la justice sociale, d’incitation à produire en France, de promotion d’une écologie humaine intelligente, du bien vivre ensemble dans la liberté, l’égalité et la fraternité.
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