Les chercheurs de l'unité 1 169 INSERM de l'université Paris Sud/CEA situé au Kremlin-Bicêtre ont décrit un nouveau modèle de rongeur mimant le stade précoce de la maladie d'Alzheimer, avant l’apparition des plaques amyloïdes et l’agrégation des protéines Tau. Ce modèle, publié dans « Molecular Neurodegeneration », est estimé plus pertinent que ceux qui jusqu'ici disponibles consistant à se servir de souris souffrant d'un stade déjà avancé de la maladie.
Ces modèles sont « utiles mais caricaturaux » car ils ne donnent « pas accès aux premiers stades de la maladie, et sont finalement assez éloignés de ce qui se passe réellement chez l’homme », estime Nathalie Cartier, directrice de l’équipe en charge de ces travaux. Les modèles actuels sont des souris transgéniques dans le génome desquels ont été introduits les gènes codant pour la protéine APP (Amyloïd Precursor Protein) et pour la préséniline. Ces mutations déclenchent la maladie dans les formes familiales rares. Les souris qui les portent présentent immédiatement des concentrations très élevées de peptides β-amyloïdes, bien supérieures à celles retrouvées chez les patients. Dans leur nouveau modèle, les chercheurs ont introduit ces deux mêmes gènes mutés dans des vecteurs viraux qu’ils ont injectés dans le cerveau de souris adultes saines provoquant une évolution plus naturelle de la pathologie.
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