Selon un essai randomisé espagnol, l'échographie focalisée ciblant le noyau sous-thalamique permet d'améliorer les troubles moteurs dans la maladie de Parkinson. Cette approche, qui consiste en l'ablation de la structure cérébrale profonde sous contrôle IRM, pourrait représenter une alternative moins invasive à la stimulation cérébrale profonde.
Au total, 40 patients ayant une maladie de Parkinson asymétrique et d'âge moyen 57 ans ont été inclus : 27 dans le groupe échographie et 13 dans celui procédure simulée. Parmi les événements indésirables à quatre mois, troubles de la parole et de la marche, faiblesse du côté traité et dyskinésie.
« L’approbation actuelle de la Food and Drug Administration (FDA) pour l'échographie focalisée (N.D.L.R. : ciblant le thalamus) ne traite que les tremblements. Le fait de cibler cette nouvelle zone nous permet d’améliorer les tremblements, mais apporte aussi d'autres bénéfices », indique Binit Shah, co-auteur.
R. Martínez-Fernández et al., N Engl J Med, 2020. DOI: 10.1056/NEJMoa2016311
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation