« Militante avant tout », c’est ainsi que se définit le Pr Christine Katlama, spécialiste du VIH de la première heure, médecin chercheur à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. « Comme tous ceux qui s’occupent du VIH. Ces trente ans ont été vécus de façon passionnelle. Toute cette époque des débuts était très pionnière et incroyablement romantique. Je me souviens être allée chercher moi-même un médicament en Suède contre le CMV ». Il faut dire aussi que la cause est porteuse, où se mêle la joie d’œuvrer pour les droits des patients, de faire avancer les droits de l’Homme et de se battre pour la cause de l’Afrique. « C’est un parcours au rythme soutenu entre les droits des patients, les protocoles d’essais cliniques, les nouvelles idées, l’arrivée des nouvelles molécules et des conférences dans le monde entier. Cela donne une énergie incroyable ! » Les progrès accomplis ont été « faramineux ». « Les patients ne meurent plus bien sûr. Énormément de choses positives se sont produites : le contrôle du virus, les traitements très simplifiés, une transmission réduite. Et l’aventure n’est pas terminée, il reste encore énormément de choses à faire. La perception de la maladie n’a pas beaucoup évolué. Les gens ne se dépistent peu et ne se sentent pas assez concernés. Sans doute a-t-on trop diabolisé à un moment donné les traitements et leurs effets secondaires. Il nous faut innover et préparer les thérapeutiques de demain ».
Les trente ans vécus par le Pr Christine Katlama
Publié le 23/05/2013
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Crédit photo : S. Toubon
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9244
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