À l’heure des traitements rétroviraux hautement actifs, de nombreux travaux épidémiologiques ont mis en évidence un impact osseux de l’infection par le VIH. Deux cohortes françaises (étude Fosivir, cohorte « Aquitaine ») ont permis d’évaluer le taux d’ostéopénie à 43,4 % et 51 %, et le taux d’ostéoporose à 7,9 % et31,1 %.
En cas d’ostéoporose, la pathologie cardio-vasculaire était significativement plus fréquente que chez les patients infectés par VIH mais sans ostéoporose.
Le suivi densitométrique à 2 ans de 94 hommes infectés par le VIH et ostéopéniques a permis d’établir qu’environ un tiers s’aggravaient alors que la grande majorité des patients avaient des valeurs stables. Les facteurs associés à une baisse de la densité minérale osseuse d’une déviation standard étaient l’âge › 50 ans (uniquement pour le rachis) et le tenofovir. L’aggravation était toutefois faible : en 2 ans, seulement 2 % étaient passés de l’ostéopénie à l’ostéoporose alors que 10 % avaient une densitométrie normalisée.
D’après S. Rozenberg et coll. Et N. Mehsen et coll.
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