Toulouse : Manuel Valls et Geneviève Fioraso ont inauguré l’Oncopole, un futur fleuron de la lutte contre le cancer

Publié le 13/10/2014
Inauguration Oncopole Toulouse Valls et Fioraso

Inauguration Oncopole Toulouse Valls et Fioraso
Crédit photo : Photo AFP

Treize ans après la catastrophe d’AZF une page s’est tournée à Toulouse avec l’inauguration vendredi sur le site de l’Oncopole de l’institut universitaire du cancer et du centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRCT), par le Premier ministre Manuel Valls et Geneviève Fioraso, la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Le site conçu comme un centre universitaire rassemble sur un même lieu soignants et chercheurs et ambitionne de devenir l’un des fleurons en matière de lutte contre le cancer en France.

« Vous avez réussi ici le rapprochement du public et du privé dans le respect des convictions de chacun, vous avez prouvé que les équipes sont prêtes à modifier leurs méthodes de travail dans l’intérêt des malades. Vous pouvez désormais nourrir l’ambition de devenir d’ici à cinq ans l’un des principaux centres de lutte contre le cancer », a estimé le chef du gouvernement.

Bientôt un texte de loi

Le Premier ministre a visité l’hôpital, très attendu par les équipes soignantes et les malades, et notamment le laboratoire d’anatomo-pathologie, le service de radiothérapie puis celui de chirurgie ambulatoire.

Manuel Valls a par ailleurs salué les efforts réalisés en matière de recherche industrielle dans la région, citant en exemple le labex Toucan porté par le CRCT et le projet CAPTOR, le seul à avoir été retenu en dehors de l’Ile-de-France. « Ce type de projet doit être votre objectif et la ministre Marisol Touraine présentera d’ailleurs bientôt un texte de loi qui déclinera ces orientations », a-t-il indiqué. Il a aussi rappelé la volonté du gouvernement de généraliser le tiers payant à l’horizon 2017, et la mise en œuvre d’un numéro unique pour la permanence des soins.

Les élus présents, Jean-Luc Moudenc, le maire et président de Toulouse Métropole, Martin Malvy, le président du conseil régional de Midi-Pyrénées, ont saisi l’occasion de rappeler au ministre, la candidature du site toulousain pour accueillir un centre de protonthérapie, « nous savons que votre rôle et votre soutien seront déterminants pour cet autre projet important qui impactera Toulouse et sa région ». Mais sur le sujet Manuel Valls a rappelé que la priorité était d’abord de faire vivre le site de l’IUCT.


L’IUCT en chiffres
 
Quelque 300 millions d’euros ont été investis par l’État pour financer l’institut universitaire du cancer de Toulouse. Cet hôpital rassemble les équipes de l’institut Claudius-Regaud, et celles du CHU, soit 1 200 salariés, et accueillera 10 000 patients. Il compte 306 lits et places et 36 bureaux de consultations pour une activité de 90 000 consultations par an.
Le centre de recherche en cancérologie de Toulouse, relié à l’hôpital par une passerelle, compte 250 universitaires, chercheurs, ingénieurs et techniciens, 18 équipes de recherche.
Béatrice Girard

Source : lequotidiendumedecin.fr