Il est désormais recommandé d’instaurer un traitement antirétroviral chez toute personne vivant avec le VIH quel que soit son nombre de lymphocytes CD4. Cette stratégie constitue un des points forts de ces recommandations du groupe d’experts sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH présenté en septembre dernier. Le bénéfice attendu est à la fois individuel pour les patients vivant avec le VIH (baisse de la morbimortalité globale) et collectif (réduction de l’épidémie). Un traitement efficace permet de prévenir la transmission du VIH au partenaire sexuel. « Cette information doit être portée à la connaissance des patients et un traitement ARV peut être entrepris dans le but de prévenir la transmission sexuelle du VIH », soulignent les experts. En plus de traiter tôt, 3 autres recommandations sont prioritaires : mieux dépister,favoriser le recours aux soins et améliorer la prévention. La proposition d’un dépistage systématique est abandonnée au profit d’un dépistage large mais ciblé sur des situations cliniques (pneumopathie, zona, AEG, dermite seborrhéique...), des circonstances favorisantes (contraception, IVG, dépistage hépatites ou IST..) ou l’appartenance à des populations à forte prévalence ou sous diagnostiquées. La mise à disposition plus large des tests rapides à orientation diagnostique, la possibilité de recourir à des autotests (prévus en 2014) sont parmi les mesures qui devraient favoriser le dépistage et le recours aux soins.
Traiter quel que soit le nombre de CD4
Publié le 19/12/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9290
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