Le concept d'immunothérapie fait son entrée dans l'acné vulgaire. Une équipe dirigée par le Dr Chun-Ming Huang, dermatologue à l'université de Californie et à l'université nationale centrale de Taïwan, apporte dans le « Journal of Investigative Dermatology » les premiers éléments suggérant des pistes pour développer un vaccin.
L'acné est caractérisée par une colonisation du follicule pilosébacé par Propionibacterium acnes, cette bactérie commensale de la peau. Dans des expérimentations chez la souris et dans un modèle ex vivo (explants d'acné), une toxine sécrétée par la bactérie, le facteur Christie-Atkins-Munch-Peterson (CAMP), s'est avérée une source importante d'inflammation dans l'acné. Le facteur CAMP 2, notamment, se place en bonne position comme cible potentielle vaccinale.
Dans un éditorial, le Dr Emmanuel Contassot, dermatologue à l'université de Zürich, salue cette avancée sur le plan conceptuel tout en soulignant que la sélection des antigènes cibles est une question encore ouverte.
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