« Face au constat des 6 000 à 8 000 nouvelles contaminations par an en France, comment faire baisser efficacement la transmission du VIH ? Le groupe d’experts a réagi par des recommandations importantes. La première est d’élargir le dépistage pour récupérer les 30 000 personnes ignorant leur diagnostic. Pour ce faire, de nouvelles modalités de dépistage sont proposées : autotests, tests rapides, révision de l’anonymat systématique dans les CDAG. La seconde est de traiter dès le diagnostic de séropositivité, ce qui présente de multiples avantages : réintégrer dans la filière de soins les 10 000 sujets séropositifs connus sans suivi médical, maximiser les bénéfices thérapeutiques à l’échelon individuel et limiter la transmission à l’échelon collectif. Ce dernier argument qui a été décisif correspond au concept anglo-saxon de TasP (en anglais de Treatment as Prevention). Ce d’autant que l’on dispose d’antirétroviraux mieux tolérés et plus simples à prendre. Autre volet majeur, l’infection VIH étant désormais une maladie chronique, le suivi doit être mieux partagé entre l’hôpital et la médecine libérale. La séropositivité ne doit pas être "l’arbre qui cache la forêt" et le suivi au long cours ne doit pas reposer que sur les spécialistes du VIH. »
Une maladie chronique
Publié le 28/11/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9284
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