Le PLFSS inclut quelques trouvailles sur la réorganisation des soins. « L’ONDAM à 2,7% doit nous permettre d’investir dans la modernisation du système de santé, a affirmé Marisol Touraine. La médecine de ville doit être organisée autour de pôles de médecine de proximité. Il s’agit de faire face aux défis des déserts médicaux et d’éviter que des patients se rendent dans des hôpitaux quand ils n’ont pas vocation à être hospitalisés ». Trois mesures symbolisent le nouvel élan pour les soins de premiers recours.
La première porte sur la création de nouveaux forfaits rémunérant le travail des équipes de professionnels de proximité qui assureraient de la prévention, de l’éducation thérapeutique et des dépistages. Ces forfaits doivent voir le jour à partir de septembre 2013 à l’issue d’une négociation conventionnelle.
La deuxième porte sur le recrutement l’an prochain de 200 praticiens locaux de médecine générale que Marisol Touraine va mettre en place pour lutter contre la pénurie médicale. « L’objectif est que des étudiants en médecine fassent le choix de s’installer dans des territoires menacés de désertification et où exercent des praticiens prêts à partir en retraite, précise la ministre de la Santé. Dans le cadre d’un contrat passé avec l’assurance-maladie, ces praticiens pourraient disposer d’un revenu minimal annuel pendant deux ans ». Ces jeunes diplômés succéderaient aux praticiens qui les ont accueillis à leur départ en retraite.
Troisième mesure : les parcours de soins seront décloisonnés entre la ville, l’hôpital et les établissements médico-sociaux pour organiser de manière transversale la prise en charge des personnes âgées. « Cette organisation permettra d’adapter le système de financement des soins et apportera une meilleure lisibilité de leur suivi médical », précise le projet.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité