Michel Trabuc, dont le père a été tué en 2004 par Joël Gaillard un schizophrène, a indiqué vendredi avoir formé un pourvoi en cassation, après la décision de la justice, lundi 31 mars, de mettre fin aux poursuites contre la psychiatre du meurtrier. À rebours du jugement de première instance, la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) avait constaté la prescription de l’action publique. M. Trabuc n’avait pas déposé plainte dans le délai imparti de trois ans.
« Je ne comprends pas le revirement » par rapport à la décision du tribunal correctionnel de Marseille, qui avait condamné fin 2012 Danièle Canarelli à un an de prison avec sursis, provoquant l’émoi dans la profession, a déclaré M. Trabuc à l’AFP. Le tribunal avait alors estimé que la praticienne de 59 ans avait fait preuve de « défaillances » et d’une « attitude confinant à l’aveuglement » dans le suivi de Joël Gaillard, de 2000 à 2004 à l’hôpital marseillais Edouard-Toulouse. Des manquements « à l’origine de l’errance du patient, de sa fuite de l’établissement puis du passage à l’acte ».
Chikungunya : l’épidémie en baisse à La Réunion, nouvelle phase du plan Orsec à Mayotte
[VIDEO] Simulateur d’IRM, de la clinique à la recherche
Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?
Maladies infectieuses : les décisions mortifères des États-Unis