Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas, les plantes sont prêtes pour la pollinisation, mais les conditions météorologiques limitent leur dispersion artistique, lit-on dans le dernier bulletin du Réseau national de surveillance aérobiologique (Rnsa). Les plantes pourtant suivent le rythme de leur saison.
Les pollens de noisetier et aulne disparaîtront peu à peu de notre ciel, pouvant localement provoquer un risque allergique faible.
Les pollens de frêne, peuplier et saule seront présents sur tout le territoire en quantités variables. Les pollens de cyprès continuent leur danse effrénée sur la piste méditerranéenne avec un risque allergique associé encore très élevé.
Les pollens de graminées seront présents à proximité des côtes de l’Atlantique et de la Méditerranée, sans grand risque associé pour le moment.
Peu présents pour l’instant, mais prévus pour la semaine prochaine pour le sud de la France, les pollens de bouleau seront à surveiller par les allergiques, ils pourront rapidement provoquer un risque moyen sur une zone allant de Bordeaux à Castres et se disperseront jusqu’au nord de la France aux alentours du 20 avril. La vigilance est primordiale pour les allergiques. Si le temps a, jusque-là, limité les quantités de pollens, la moindre ritournelle ensoleillée les entraîneront dans une danse endiablée.
Du Sud avec un maximal de pollens de cyprès et de platane, et au Nord avec un mélange détonant, les pollens annonceront-ils enfin l’arrivée du printemps ?
Bulletin allergo-pollinique 2013 - n° 14 édité le 5 avril 2013. Charlotte Sindt et Michel Thibaudon, directeur du RNSA
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