Le bien-être dépend d’abord d’une bonne santé, selon le baromètre d’Europ Assistance et du Cercle Santé et société qui pour la première fois depuis 2006 introduit le thème dans son enquête annuelle.
La « bonne santé physique » est le premier critère du bien-être pour 67 % des Américains et 75 % des Européens. Les Italiens en particulier plébiscitent ce critère (95 %) devant les Espagnols (82 %), les Suédois (81 %), les Tchèques (78 %) et les Français (73 %). Seule la Grande-Bretagne se démarque en choisissant le critère « avoir une famille » (70 %) avant la santé (68 %).
Les progrès de la médecine sont très majoritairement placés en tête des facteurs ayant le plus participé à l’amélioration du bien-être au cours des dernières décennies, dans tous les pays (100 % des Italiens, 83 % des Français) sauf en Pologne qui c’est Internet qui ravit la place.
Concernant l’organisation de leur système de santé, les Autrichiens se montrent plutôt satisfaits (6,5/10) alors que l’Allemagne et la Grande-Bretagne affichent des scores de 5,5 et 5,3 et que la France et les États-Unis se situent dans la moyenne (5,1 et 5). En revanche, c’est aux États-Unis que le jugement porté sur la compétence technique des médecins est le plus favorable (7,1/10 pour une moyenne européenne de 5,6).
Avec la crise, le renoncement aux soins s’installe : 22 % des Européens (21 % des Américains) déclarent avoir renoncé ou reporté des soins au cours de l’année écoulée pour raisons financières, soit une progression de 5 points par rapport à 2011. En France, le nombre de personnes concernées est en légère baisse (27 % contre 29 % en 2011).
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