Brigitte Macron a donné le coup d'envoi de la 31e collecte des Pièces jaunes, ce 8 janvier à l'hôpital d'Orléans, aux côtés de Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus et parrain de l'opération.
Brigitte Macron étrenne ainsi publiquement son rôle de présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, que lui a transmis en juin 2019 Bernadette Chirac, démissionnaire pour raisons de santé, après avoir été la figure indissociable des Pièces jaunes pendant 25 ans.
Au Centre hospitalier régional (CHR) d'Orléans, Brigitte Macron et Didier Deschamps ont visité la maison des familles, subventionnée par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, ainsi que les services de pédiatrie et de néonatalogie.
Appel à la solidarité
« On a besoin de vous », a exhorté Brigitte Macron, indiquant vouloir aider aussi les aidants. Les Français sont invités à glisser leurs pièces de monnaie dans les 2,3 millions de tirelires des bureaux de poste et des grandes surfaces pour améliorer les conditions d'accueil et de vie des enfants et adolescents hospitalisés. La collecte se déroule jusqu'au 15 février. Brigitte Macron devrait aussi se rendre dans des hôpitaux à Paris et Metz. Elle accompagnera plus de 300 jeunes malades venus de toute la France à Eurodisney le 29 janvier.
En 31 ans, les Pièces jaunes ont permis de collecter près de 98 millions d'euros et de financer plus de 8 900 projets, selon la Fondation, qui reçoit également des legs. Mais les dons ont diminué ces dernières années, à environ 1,5 million d'euros par an, avec le recul de l'utilisation de l'argent liquide et le retrait de Bernadette Chirac.
À distance de la politique
L'implication de l'ex-professeure de français du lycée de la Providence d'Amiens dans l'opération Pièces jaunes s'inscrit dans la continuité de son engagement social. Elle s'est en effet élevée contre le harcèlement scolaire et défend l'inclusion des personnes handicapées, la protection de l'enfance et la recherche sur le cancer pédiatrique.
L'épouse du Président s'est défendue de faire de la politique. « Je suis même à distance prophylactique du politique », a-t-elle insisté. Interrogée sur le malaise de l'hôpital public, confrontée à une vingtaine de gilets jaunes et de militants Sud et CGT, Brigitte Macron a néanmoins reconnu un « problème de santé ». « C'est certain mais on n'est pas là pour le résoudre, on est là pour aider. (...) On a un des meilleurs systèmes de santé au monde, on tient à tout prix à le préserver », a-t-elle déclaré.
Avec AFP
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