Les dépenses du régime général ont augmenté de 2,1 % sur les sept premiers mois de l’année par rapport à la même période, l’année précédente. Les remboursements des soins de ville ont ainsi progressé modérément (+0,7 %). Les soins médicaux sont quasiment stables sur cette même période (+0,1 %). Ils ont même connu une baisse de 1,1 % en médecine générale contre une hausse de 0,7 % pour les soins de spécialistes. En revanche, les remboursements des auxiliaires médicaux ont suivi une progression « assez dynamique », selon la CNAM, avec une évolution sur sept mois de 2,6 % pour la massokinésithérapie et 6,5 % pour les soins infirmiers.
La CNAM note par ailleurs que les analyses médicales ont connu un début d’année 2012 très modérée (-1,4 % à fin juillet), tandis que les frais de transports sanitaires progressaient de 3,4 % sur la même période et que les dépenses d’arrêts de travail ont reculé de 1,2 %.
Les remboursements de médicaments sont stables. L’évolution des soins hospitaliers est plus significative (3,6 %), dont 3,7 % pour les hôpitaux publics et 3,1 % pour les cliniques. « La progression des dépenses des hôpitaux publics sur le premier semestre est affectée par le calendrier des versements des dotations pour missions d’intérêt général et aide à la contractualisation (MIGAC), avec des versements importants au début de 2012 correspondant à des dotations budgétées pour 2011, mais mises en réserve jusqu’à la fin de l’année », observe l’Assurance-maladie.
Des ONG dénoncent les blocages humanitaires à Gaza, guettée par la famine
Puberté, croissance, fertilité : retour sur le congrès d’endocrinologie de l’ESE et l’Espe
Tensions d’approvisionnement : l’ANSM autorise temporairement les préparations magistrales de sertraline
Un antivenin à large spectre développé grâce à un homme mordu par 200 serpents